Musique
Bonjour, et bienvenue dans le podcast Santé et Sécurité.
Aujourd’hui on va parler de visite médicale d’aptitude au sport.
Au travers du témoignage de Sébastien DUBOIS, qui est un sportif de haut niveau on peut le dire, vous allez entendre comment une visite médicale de routine peut vous sauver la vie.
Avec Sébastien, nous sommes amis dans la vie depuis de nombreuses années.
On a fait beaucoup de sport ensemble dans le passé.
J’ai du courir à ses côtés une trentaine de marathons, une dizaine de trails, on a couru plusieurs fois la SaintéLyon pour les connaisseurs.
On a aussi couru beaucoup de triathlon ensemble, et notamment une de ces mythique course du circuit XtremTri : le SwissMan qui reste sans aucun doute mon meilleur souvenir sportif et surtout humain.
Voilà pour vous présenter le décor.
Je vous laisse maintenant découvrir l’histoire de Sébastien et de cette fameuse visite médicale qui lui a sauvé la vie.
Je vous souhaite une bonne écoute.
Fin musique
Sébastien : Bonjour Sébastien. Est ce que tu peux te présenter et nous un petit peu qui tu es. Comme je l’ai annoncé en introduction, on se connaît depuis un moment maintenant, et même si tu es une figure locale du sport dans ta région, tout le monde ne te connais pas encore. Alors est ce que tu peux nous dire en quelques mots qui tu es?
Sébastien DUBOIS : Alors euh, bonjour à toi aussi Sébastien. Donc moi, Sébastien, 48 ans. Père de famille de 3 enfants. Je suis salarié d’une société euh, d’un hôpital en tant que responsable des services généraux, pompier volontaire depuis une vingtaine d’années et aussi ultra sportif.
Donc j’ai commencé la course à pied il y a à peu près une dizaine d’année par un semi marathon. C’était l’objectif du semi-marathon disons, pour être crédible auprès de mes enfants par rapport à leur avenir sportif et de fil en aiguille j’ai enchaîné et c’est monté crescendo, euh, on va dire, euh, comment on pourrait dire ça euh..
Sébastien : Tu veux dire dans la distance ? Dans l’addiction?
Sébastien DUBOIS : dans la distance, dans l’addiction oui voila c’est ça. C’est de l’addiction, c’est devenu de l’addiction. Au départ c’était plus un délire de faire un semi-marathon et puis de se prouver à soi même que j’ai fait 21 kilomètres. Et au résultat des courses c’est devenu une addiction et une passion et voilà.
Sébastien : Oui une passion et même un engagement puisque maintenant tu es président d’un club de sport.
Sébastien DUBOIS : Oui tout à fait. On a intégré ce club la euh il y a à peu près 8 ans, sur ma 2e année de triathlon et de file en aiguille je suis passé secrétaire, et ensuite le coach avec euh mes acquis et mon expérience de course. Et ensuite il y a à peu près 2 ans, j’ai pris la place du président.
Sébastien : Donc le dynamic sporting club à Gallardon, c’est ça, dans le 28, dans la Beauce, dans la région centre.
Sébastien DUBOIS : Tout à fait.
Sébastien : Ça marche. Ton engagement il ne s’arrête pas la parce que si ma mémoire est bonne tu es aussi président je crois du comité régional de triathlon ou départemental je crois. Départemental d’Eure et Loire c’est ca?
Sébastien DUBOIS : C’est tout à fait ça oui. Président du CD28
Sébastien : La tu nous as raconté tes débuts en sport, euh, j’ai quand même vanté que tu étais presque un sportif de haut niveau dans l’introduction du podcast. Est ce que tu peux nous raconter un peu ton parcours dans le sport d’endurance, dans la course à pied, dans le trail, dans le triathlon aussi?
03 : 39
Sébastien DUBOIS : Alors j’ai commencé comme je l’ai dit tout à l’heure par le semi-marathon. Donc c’était le semi-marathon de Raizeux, au mois de mai 2008 et j’ai enchaîné au mois de novembre 2008 le marathon de la Rochelle. Mon premier marathon.
Donc depuis mon parcours en marathon j’en ai fait à peu près 37 marathons en un peu plus de 10 ans. Ensuite je me suis poussé d’autres défis après le marathon. En 2010, exactement en 2009 avec mon collaborateur de course à pied, on s’est lancé le défi de faire l’IronMan de Nice. Donc l’IronMan c’est 3,8 km de natation. Donc la il a fallu apprendre à nager. 180 km de vélo. Donc il a fallu acheter un vélo. Mon premier vélo chez Go Sport. [Rire] Un vélo que j’avais payé 1000 euros à l’époque, et je trouvais ça super super cher. Donc pour effectuer les 180 km de vélo et les 42 km à pied. Donc chose qu’on a concrétisé en 2010.
Sébastien : Bon, mais tu ne t’es pas arrêté la. Moi je connais bien ton parcours. Tu as poursuivi en trail. On a couru quelques trails ensemble. On a couru, je l’évoquais je crois en introduction, on a couru plusieurs fois la SaintéLyon ensemble. Tu as fait des 100 bornes également. Les 100 bornes de Millau je crois, et pas que.
Sébastien DUBOIS : Oui. Donc de la course à pied j’ai voulu enchainer sur les longues distances. Donc je me suis lancé sur le trail. Donc la SaintéLyon, l’Ultra Pas du Diable, l’UTMB, euh… qu’est ce que j’ai fait d’autre…
Sébastien : Les Templiers
Sébastien DUBOIS : Les Templiers plusieurs fois. Plusieurs fois la Sainté. Et puis ensuite je me suis aussi lancé le défi de faire un 100 kilomètres sur route. Donc les 100km de Millau. C’est un des plus dure en France. Donc je me suis dit autant faire le plus dur, comme ca au moins ce sera fait. Donc j’ai fait les 100 km de Maillau et ensuite j’ai continué aussi sur le triathlon.
Donc la sur le triathlon j’ai fait à peu près une dizaine d’IronMan, et je me suis lancé dans l’extrême triathlon, en montagne. Dont le SwissMan, ça c’était en Suisse. On l’a fait ensemble cette course la. Tu étais mon supporter sur cette course. Donc le SwissMan c’était à peu près les mêmes distances qu’un IronMan. Donc 3 kilomètre 8, avec un départ de nuit à 4/5h du matin. Ensuite 180 kilomètres de vélo avec plusieurs gros cols à monter. 3 800 de dénivelé je crois. Avec de la neige. Une météo catastrophique. Avec une tenue d’été au mois de juin.
Sébastien : Oui on avait bien ramassé sur cette course.
06 : 12
Sébastien DUBOIS : Tout à fait. Et ensuite la dernière montée la, c’était 42 km à pied avec je ne sais plus combien… un dénivelé de fou.
Sébastien : Oui on était près à 3000 euh 3500 m de dénivelé. Je crois qu’il y avait 7 000m de dénivelé total sur le parcours course et vélo.
Sébastien DUBOIS : Voilà, une belle expérience. Et donc j’ai fait 3 extras triathlons, et ensuite en regardant des magazines j’ai vu qu’ils faisaient des double IronMan.
Sébastien : Donc là tu te lances sur le double. Gros challenge.
Sébastien DUBOIS : Double IronMan. Voila gros challenge. Donc il fallait êtrequalifié par la validation d’un IronMan l’année précédente. Donc j’étais qualifié. Donc c’était les championnats du monde en Allemagne sur double IronMan. Donc euh 7km6, 360 de vélo, et 84 km de course à pied.
Sébastien : Et tu es arrivé combien au scratch, je crois que tu avais fait…
Sébastien DUBOIS : 30e.
Sébastien : 30e sur…
Sébastien DUBOIS : 30e sur 64 mondiaux.
Sébastien : Pas mal quand même !
Sébastien DUBOIS : Oui c’était pas mal.
Sébastien : bon mais finalement ça n’était pas assez pour toi, parce que tu as continué. Encore plus.
Sébastien DUBOIS : Voila. Donc je suis arrivé sur le double IronMan et donc en fin de compte il y a le double, il y a le triple, il y le quintuple et il y a le déca. Donc le double, je pensais qu’on allait être des bonhommes en arrivant sur un double. Mais arrivé là on était tout petit quoi avec notre IronMan. Donc l’année d’après je me suis lancé sur le triple. Trop IronMan. Donc la c’était 11 km de natation, 560 de vélo et 126 de course à pied. Et j’ai fini. Rire. J’ai fini avec un beau temps en 56h de course non stop. Avec quelques micro siestes et puis une belle place. Je crois que j’avais fini 22e.
Sébastien : Oui. Mais tu ne t’es pas arrêté la.
Sébastien DUBOIS : Non l’année d’après j’ai refait un double. J’ai refait un d’oublie IronMan l’année d’après, mais j’ai enchainé aussi. En fin de compte l’année d’après je me suis entraîné. J’ai fait un IronMan. J’ai fait Lanzarote. 15 jours après j’ai fait l’IronMan, le double IronMan. Et 15 jours après je me suis fait une récup sur l’IronMan du Chtriman dans le Nord.
Sébastien : C’était en quelle année ca, en 2020? 2019?
Sébastien DUBOIS : 2019.
Sébastien : Est ce que tu peux nous raconter ton programme sportif de 2020 du coup. Euh 2021 pardon.
Sébastien DUBOIS : Alors oui, parce que en 2020 on a eu le COVID. J’ai chopé le COVID sur la 1ère tranche comme tout le monde. Donc ça, ça m’a bien impacté sur la saison. Et puis du coup ça a fait une saison de récup, et je me suis collé un gros programme pour 2021.
08:48
Donc sur ce programme la, je me suis engagé sur un quintuple IronMan. Donc quintuple je vais vous redonner les distances : c’est 19km de natation, c’est 900km de vélo et c’est 211 km de course à pied. Donc préparation spécifique. Donc la c’était les championnats du monde. Nous étions à peu près 30 athlètes mondiaux et la particularité c’était que l’entraînement c’était pas terrible parce que 2021 c’était le COVID, c’était le couvre feu à 19h. Il n’y avait aucune piscine d’ouverte. La course était fin juin début juillet et j’ai commencé à nager mi-mai pour effectuer les 19km de natation. Donc le gros challenge.
Sébastien : Mais challenge remplie.
Sébastien DUBOIS : Challenge rempli. Donc belle surprise ouais. Donc j’ai mis 121 heures de course. J’ai attaqué le lundi matin par la natation à 7h du matin. J’ai mis 8 heures et semi de natation. J’ai enchainé sur le vélo. Donc le vélo j’ai mis 56h de vélo et j’ai enchainé sur 51 heures de course à pied. J’ai fini le samedi matin.
Sébastien : Un truc de fou.
Sébastien DUBOIS : Ouai c’est mental ouai. Rire.
Sébastien : C’était quand ça? Rappelle-nous la date.
Sébastien DUBOIS : Alors c’était l’année dernière fin juin début juillet à Colmar.
Sébastien : Donc ca c’était en 2021 un, peut être même ton plus gros objectif sportif de l’année.
Sébastien DUBOIS : C’était le plus gros objectif ouai, le plus gros objectif de l’année et j’ai fait 2e français et 8e mondial.
Sébastien : Bravo ! Et donc ça, 1er semestre 2021. Quel était ton programme du 2e semestre 2021?
Sébastien DUBOIS : Alors mon programme c’était la récupération de mon programme de 2020. Donc 2020 je voulais faire une course qui me tenait à cœur c’était le Marathon des Sables. Qui avait été reporté 3 fois, et donc le dernier report c’était au mois d’octobre 2021.
Sébastien : Donc la, celui-là il se court fin septembre début octobre?
Sébastien DUBOIS : Euh non je crois que c’était tout début octobre je crois. Ça devait être le 3 Octobre le départ.
Sébastien : Oui c’est ça. Donc ça nous amène à notre sujet du jour. Euh. Comment tu t’es entraîné pour ce marathon? Comment tu, alors tu nous as un petit peu raconté ton entraînement compliqué pour le quintuple IronMan, 1er semestre. Comment tu, bon j’imagine que tu es parti en vacances, que tu as mis un peu off pendant l’été. Ouai bon tu ne mets jamais vraiment Off toi en fait hein?
Sébastien DUBOIS : Ouai. Non. Je mets jamais off non. Quand je pars l’été je suis l’animateur trail dans le camping ou est ce que je vais depuis 7 ans. Donc j’emmène les gens courir dans le maquis, donc ca me fait 3 entraînements, et puis je me cale sur mes 3 entraînements, ca me fait un peu de récup et puis je suis entraîné toute l’année hein donc la, le marathon des sables, la particularité, c’est que c’est un marathon par jour. Et la plus grosse distance c’est 84km, donc euh ça va. Même avec la chaleur ça passe.
Sébastien : Tu t’entraînes quand même. On voit sur les réseaux sociaux sur lesquels tu es assez présent que voila tu pars courir avec un sac à dos un peu chargé.
11 : 56
Sébastien DUBOIS : c’est ça oui. La particularité c’est de courir avec un sac à dos de 10/11 kilos. Donc ça c’était l’entraînement. Plus des séries d’escaliers. On a la chance à Chartres d’avoir pas mal de marches. Donc je me faisais des séances de 12000 ouais 12000 13000 escaliers.
Sébastien : Alors explique peut-être pourquoi. Parce que ce marathon des sables il se court en autonomie.
Sébastien DUBOIS : Oui tout à fait. Donc il se court en autonomie totale. Donc c’est sur 7 jours de courses, on doit avoir notre nourriture dans notre sac à dos et tout notre matériel, notre logistique pour se changer, pour aller aux toilettes. Ils nous donnent simplement que de l’eau.
Sébastien : d’accord. Alors moi j’ai pas mal suivi sur Strava, sur Facebook, les réseaux sur lesquels tu es présent, et le 19 septembre tu écris sur Facebook :
“J-12 avec des petits emoji dromadaire, avion… Il reste 1 semaine pour bien préparer la machine. Aujourd’hui c’était séance 18km avec le matos complet. Et tu précises que le matos complet c’est 11,3 kilo.
Sébastien DUBOIS : Voila c’est ça oui. Donc ça tire un peu sur les épaules quand meme, mais bon.
Sébastien : Donc voila et tu enchaînes comme ça régulièrement. Le 21 septembre on voit que tu cours une quinzaine de bornes, le 22 septembre rebelote. Euh. Comment tu te sens? Dans quel état d’esprit tu es à ce moment de la préparation ? Donc on est à une dizaine de jours de ce marathon des sables. Comment tu es ? Moi je te connais un peu, je pense que tu es plutôt calme…
Sébastien DUBOIS : Ouais c’est ça super confiant, j’ai le mental, j’ai l’expérience de course. Et puis là comme je te dis c’est pas le quintuple. Le quintuple c’est une semaine de course complète sans arrêt avec des micros siestes d’une heure et demi. La c’est vraiment un marathon par jour. Tu te reposes.
Sébastien : ca va etre un petit footing tranquille
Sébastien DUBOIS : C’est ça tout à fait. Rire. C’est pas la grosse pression. J’avais fait le Pérou en 2019 je crois, le half marathon du Pérou. Donc j’avais déjà une première expérience euh de ce style de course. Donc bah là j’étais bien. Au top.
Sébastien : Ton objectif sur ce marathon c’était quoi ? C’était juste de faire, voilà, ce marathon exceptionnel? Parce que voila il l’est quand même, dans un cadre exceptionnel, avec quand même les difficultés qu’il comporte. Parce que quand même courir dans le sable c’est pas évident. Courir en autonomie c’est pas évident. Enchaîner les marathons pour le commun des mortels c’est pas évident non plus. Ouai, l’objectif c’était quoi pour toi sur cette course ?
Sébastien DUBOIS : C’était d’essayer de courir au maximum. De faire une bonne place. C’était une première la dessus, et euh, essayer de courir au maximum, même en trottinant, mais éviter de marcher. Et puis surtout de se faire plaisir pour cette première expérience.
Sébastien : d’accord. Donc euh, tu continues à te préparer, et si ma mémoire est bonne, le 27 septembre, quelques jours, donc je crois que c’est 4 jours avant le départ quasiment.
Sébastien DUBOIS : une semaine je crois
Sébastien : ouais une semaine. Tu as rendez-vous chez le médecin pour faire un électrocardiogramme. C’est le passage obligé je crois pour courir ce marathon.
Sébastien DUBOIS : Tout à fait. Ouai. Quand tu arrives au Maroc en fin de compte tu dois présenter ton sac avec tes 7 poches de nourritures, ou est ce que tu dois avoir un minimum de 1200 calories / Jour. Plus la validation d’un ecg par ton médecin local, qui te donne l’aptitude pour aller faire cette course.
15 : 20
Sébastien : d’accord. Et bon, tu y vas comment à ce rendez vous? C’est en mode euh quel mood tu as pour aller… c’est un truc de routine quoi?
Sébastien DUBOIS : Voilà c’est ça . J’y vais en mode hop j’y vais je fais l’écho je repars, c’est bon euh j’ai pas du tout ça dans la tête quoi. L’ECG c’est une formalité et puis la semaine d’après c’est partir au Maroc pour aller faire ma course.
Sébastien : la tu es déjà la tête dans les préparatifs du matériel pour ne rien oublier car on sait que chaque petit détail compte dans la prépa de ce genre de course.
Sébastien DUBOIS : C’est ça.
Sébastien : Le 30 septembre tu communiques sur les réseaux. Je vais lire le post que tu écris. Donc le 30 Septembre 2021 tu écris : “clap de fin. C’est fini. ECG à effectuer pour ma participation au marathon des sables. Et la, c’est l’enchaînement, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Suite à cet ECG lundi dernier, test d’effort jeudi dernier car mon cardiologue avait vu un truc qui n’allait pas. Suite à ce TE, rendez vous aux urgences au CH pour un IRM vendredi matin. Résultat de l’IRM dans la foulée pour m’annoncer que j’avais fait 2 infarctus, dont 1 avec des séquelles. Je ne me suis rendu compte de rien. Ce matin c’était coronarographie pour voir l’état de mes artères. Du coup c’est aussi la merde. Semaine prochaine direction Paris pour un triple pas IronMan, un triple pontage coronarien. J’espère que tout va bien se passer. Bref prise de médicaments à vie. Plus de sport en compétition. Ca c’est ma vie le sport extrême. Ce message pour vous faire prendre conscience de prendre soin vous tous, de ne pas hésiter à prendre rdv avec votre doc pour faire un bilan de santé, à effectuer un test d’effort et regarder comme l’a fait mon cardiologue, si vous n’avez pas de plaque d’athérome dans vos artères. Je viens d’avoir 48 ans et je réalise que si je n’avais pas voulu participer au Marathon des Sables, je n’aurais jamais fait cet ECG et la suite de mon histoire aurait été fatale. Prenez soin de vous.”
Comment se passe cet euh, peux tu nous raconter cet événement fort dans ta vie du coup qui est cet ECG. Comment ça se passe le jour de cet ECG ?
17 : 22
Sébastien DUBOIS : Donc bah le jour de l’ECG euh… bah il me fait son ECG. Et la il me dit que bon il constate qu’il y a un petit truc. Voilà, donc il me dit bon ça n’empêche pas la compétition, ca n’empêche pas de partir au Maroc, mais on va quand même faire un test d’effort. Donc pour vous dire que j’avais un bon cardiologue quand même. Donc il me dit on va quand même faire un test d’effort jeudi, euh, voilà pour valider la chose. Donc le jeudi je me présente sur place, on fait le test d’effort. Donc c’était sur un vélo. Et euh la il voit que le petit truc qu’il avait vu le lundi était beaucoup plus accentué sur l’effort. Donc suite à ça, il prend l’avis d’un de ses confrères cardiologue de l’hôpital de Chartres, qui lui, lui dit envoie le moi demain matin et je vais lui faire un IRM, sachant que je partais 1 semaine après au Maroc. Donc ils ont fait ça assez rapidement.
Donc je les remercie car pour avoir un IRM sur Chartres, il y a quelques semaines d’attente. Et donc la je passe l’IRM, j’attend dans la salle d’attente. Donc toujours confiant. Pour moi ça va, je n’ai pas du tout de douleur, rien du tout, pas de signe. Je connais mon corps. Et la donc ils ouvrent la porte, et ils me prennent dans leur bureau. Ils sont deux et ils m’annoncent du coup que au niveau de mon cœur euh j’ai fait 2 infarctus, dont un qui a endommagé la valve mitrale à 44 % et que je risque la mort subite.
Sébastien : Mais alors tu les aurais fait quand ces infarctus.
Sébastien DUBOIS : Bah ils m’ont posé la question et euh franchement je ne sais pas. Je ne sais pas du tout. Je suis pompier volontaire, donc j’aurais pu voir les symptômes. Mais je n’ai jamais rien vu du tout.
Sébastien : donc tu n’as jamais rien senti, tu n’as jamais eu aucun symptômes, et donc en fait on est incapable de dire quand tu as fait ces 2 infarctus.
Sébastien DUBOIS : Voilà c’est ça. Donc là j’étais pfff j’étais abattu hein. Donc du coup euh le cardiologue me dit qu’il faut que j’arrête le sport, l’activité physique. Il me demande si je travaille, je lui dis oui, il me dit qu’il faut que j’arrête de travailler et que si je boost un peu mon cœur, je risque la mort subite.
Sébastien : Donc, on va replanter un peu le décor. A ce moment-là, combien d’heures de sport par jour tu fais?
Sébastien DUBOIS : Je faisais à peu près 20h par semaine.
Sébastien : 20h par semaine, 7 jours par semaine.
Sébastien DUBOIS : 6 à 7 jours par semaine ouai.
Sébastien : Donc ça fait quelques heures par jour quand même.
Sébastien DUBOIS : Ouai c’est ça.
Sébastien : Donc et là on te dit tu passe de ca à rien du tout.
Sébastien DUBOIS : C’est ça. Il me dit il faut arrêter le sport définitivement. La vous ne pouvez plus faire de sport. Euh il me l’a dit plusieurs fois : vous risquez la mort subite donc il faut vraiment tout arrêter. Donc la je lui dis ne vous inquiétez pas c’est bon. Là, je suis en panique. Tout le monde s’écroule. Tout s’écroule autour de moi. Je pense euh après je pense plus trop au sport. Je pense plutôt à mes enfants. Je me dit que ma dernière elle a 11 ans. La c’est …. Pffffiou. Ça s’écroule net hein. Donc du coup il me dit d’aller voir directement mon cardiologue. Donc je quitte l’hôpital, je vais voir mon cardiologue. Mon cardiologue, donc la je m’écroule en larmes dans son bureau, je lui demande si je vais mourir. Il me dit non non ne vous inquiétez pas on va faire ce qu’il faut. Vous allez faire un Coro scanner. Une coronarographie. Pour voir l’état de mes artères. Donc il prend rendez-vous la semaine d’après, début de semaine pour ma Coro. Il me dit que du coup bah que j’ai 48 ans et au meilleur des cas c’est le traitement médical. Des médicaments à vie. Au pire des cas c’est 1, 2 ou 3 stents. Et vraiment 6% des cas, mais comme je suis jeune, il me dit, c’est un triple pontage. Mais bon il me dit c’est 6% et puis vous êtes jeune donc je pense pas. Donc euh suite à ça la semaine d’après je fais la coronarographie, donc un peu en panique hein. Euh on est stressé. Un truc comme ca, ca nous stresse à mort. Pour te dire j’avais mangé tous mes ongles. Rire. Je n’avais plus d’ongles. Et donc je fais la coronarographie et puis verdict de la Coro, le cardiologue sur place me dit on en parle lundi en staff mais il faudrait mettre 8 stents.
Sébastien : Ah oui. C’est pas un ou deux la, c’est 8…
Sébastien DUBOIS : Ouai. Donc la 2e grosse mauvaise nouvelle. Là je me dis, ouais c’est chaud. Donc il me dit on en parle lundi en staff mais il faudrait plutôt partir sur un quadruple pontage. Au début il me dit triple. Et en fin de compte, c’est parti sur un quadruple.
Sébastien : Bon. Et au final alors? Quadruple vraiment?
Sébastien DUBOIS : Et bien au final euh ils en parlent le lundi en staff, le mardi mon cardiologue m’appelle et il m’annonce la mauvaise nouvelle qu’il faut faire un quadruple pontage. Et donc je lui propose plutôt de mettre les 8 stents. Le stent c’est une aiguille qui nous rentre au niveau du poignet et qui va jusqu’au niveau du cœur. Donc je préférais ça que de me faire ouvrir en deux et que ca se trouve je ne vais pas revenir. Donc la du coup il me dit que non ce n’est pas possible. Que c’est chaud pour moi. Que si je ne fais pas ca, je risque de passer l’arme à gauche. Donc pffouuu je prends sur moi. C’est super dur ce jour-là. Et du coup bah je dis ok. Donc la il prend rendez vous avec le chirurgien de Paris. Et la semaine d’après je monte à Paris pour prendre mon rendez-vous.
Sébastien : Donc tu seras finalement opéré le 18 octobre c’est ca.
Sébastien DUBOIS : c’est ça le 18 octobre.
Sébastien : 2 jours après, fidèle à toi même tu nous fais un petit post sur facebook pour nous rassurer, pour nous dire que tout va bien, avec une jolie photo de toi. Alors on te connait aussi et on se doute que tout ne va pas forcément très bien, que ca doit être très compliqué. Tu as reçu beaucoup de messages de soutien. Moi je n’ai pas osé personnellement trop t’appeler parce que je me suis dit que tu devais recevoir des centaines de messages à la journée, euh bon, vous ne le connaissez pas tous, mais encore une fois Sébastien c’est une figure dans le sport local, dans notre région. Tu es apprécié de tout le monde. Tout le monde s’est très inquiété pour toi. On voyait les post sur facebook. C’était des messages par paquets de 100. Donc moi je n’ai pas osé trop t’embêter à t’envoyer un énième message encore. Voila. A ce moment là tu as besoin de te reposer, tu as besoin de profiter de ta famille. Tu as besoin d’être dans ce mood là je pense. Comment, ouai, comment ca c’est passé de ce point de vue la? Les gens j’imagine ont été très bienveillants avec toi?
Sébastien DUBOIS : Oui. Beaucoup beaucoup de messages. Donc je n’ai pas pu répondre à tout le monde. J’étais super fatigué. Quand on passe de 15 jours avant de monter 12 000 escaliers et puis 3 jours après l’opération le kiné qui te fait monter les marches. Donc j’ai attaqué la kiné dans la foulée. Il me faisait monter 2 étages , je m’arrêtais à un étage et demi j’en pouvais plus.
Sébastien : le 23 octobre tu écris sur facebook “opération J+5, gros coup de moins bien hier. Trop fatigué. Je n’arrive pas à dormir la nuit. Mais avec un petit médicament du médecin pour dormir, m’a permis d’être bien aujourd’hui. J’ai commencé l’activité physique avec le kiné. Souffler dans un paille qui se trouve un bidon dans un verre d’eau, voir la photo; 10 x 5 secondes avec 5 de récup entre chaque, c’est un vrai supplice, un truc ouf. Faire 20 minutes de pédalage ça c’est bon, tranquillement. Se déplacer de ma chambre à l’ascenseur, aller retour, 50 mètres, je marche à 2 km/h. Pas plus vite, sinon je suis essoufflé. L’essoufflement est dû à mes tuyaux dans le ventre. Ça draine. Après leur enlèvement j’irais beaucoup mieux niveau respiration. Les distances sur ce tee shirt, et bah il y a du taf.” Donc tu portes sur la photo un tee shirt du triple IronMan
Sébastien DUBOIS : c’est ça ouai.
25 :01
Sébastien : “J’arriverais même pas à faire les courses à carrefour. Emoji qui rigole. Le principal dans la vie c’est la positivité, la détermination et de se dire qu’il y a toujours pire que nous. Bisous à tous”. Donc on voit par ces mots que c’est compliqué pour toi. Tu passes d’un quintuple IronMan à avoir des difficultés pour aller de ta chambre à l’ascenseur. Pour aspirer avec une paille. Euh ouai on voit que c’est compliqué. Malgré tout ton message il est super positif, il est toujours, tu as presque de la bienveillance envers les gens qui t’écoutent en leur disant de faire attention à eux. Euh, tu peux nous raconter cette phase là? Comment tu as réussi à remonter la pente, parce que ça n’a pas dû être simple quand même. Même si tu es quelqu’un de mentalement très fort.
Sébastien DUBOIS : Voilà donc euh ouai, la c’était dure. Mais je me suis dit que au fur et à mesure des jours j’allais récupérer de la force. Et puis de part mon activité sportive avant, donc euh, je pouvais récupérer assez vite. Le médecin me le disait. La preuve c’est qu’il m’a dit que quand je sortirais je pourrais aller directement en centre de rééducation et rentrer chez moi faire la rééducation en hôpital de jour, car je récupérais assez vite par rapport à une personne qui fait une opération comme ca, elle doit rester à peu près 15 jours à 3 semaines en centre et dormir sur place. Donc la, ca c’est motivant. Et puis aussi j’essayai de faire passer un message c’est qu’en étant grand sportif, euh, il faut quand même prendre soin de son corps, et puis surtout euh faire les examens nécessaires. Chose que moi je ne faisais pas hein. Donc bah du coup pour aller au Maroc, j’ai du faire cet ECG, et c’est ce qui m’a sauvé la vie.
Sébastien : c’est un peu le but de cette épisode, et pourquoi je voulais t’inviter aujourd’hui, outre raconter ton histoire incroyable, c’est que ces visites qu’on passe régulièrement et ces certificats médicaux qu’on nous demande pour faire une course à pied ponctuellement ou pour adhérer à un club de sport, euh, ca nous saoule de les faire. Clairement on prend ça comme une corvée euh, on prend ça trop à la légère. Et finalement avec ton histoire on se rend compte que c’est hyper important, et que meme si c’est chiant, ca peu nous sauver la vie en fait.
27 :09
Sébastien DUBOIS : C’est tout à fait ça voilà. Quand le chirurgien est venu me voir dans la chambre il m’a dit “bon bah voila c’est bon vous êtes réparé.” Bon bah je l’ai remercié chaleureusement, ce mec là m’a sauvé la vie. Mon cardiologue m’a sauvé la vie. EUh et donc euh il m’a dit que quand il a ouvert, il regardait mes artères sur mon cœur et qu’il voyait le jeune de l’athérome à travers. Donc il m’a dit ‘était vraiment la qu’il fallait le faire quoi.
Sébastien : Comme quoi il y a la génétique bien sur, il y a l’hygiène de vie, et donc en fait on remet souvent ca à l’hygiène de vie, mais toi tu quand même une hygiène de vie impeccable, tu as une hygiène de grand sportif, tu faisais beaucoup de sport, donc forcément tu fais attention à la diététique, tu ne bois pas, tu ne fumes pas. Comme quoi ça peut arriver à tout le monde ne fait.
27 : 55
Sébastien DUBOIS : Voilà c’est ça, ça peut arriver à tout le monde. Et donc euh du coup bah suite à ca, j’ai communiqué sur les réseaux sociaux, comme j’ai pas mal d’abonnés sur ma page. Et j’ai pas mal de monde qui ont dû faire des électro euh, ECG, tests d’efforts. Et donc je conseillais aussi c’était de faire un coroscanner. Pour le sportif lambda l’ECG le test d’effort c’est bien, mais pour celui qui fait énormément de sport ça n’est pas du tout révélateur. C’est pas du tout révélateur. Donc la je vais vous donner un exemple hein. Donc je connais un gars sur Chartres, un ami. Donc lui il a fait, je vais pas donner son nom, mais il a fait son ECG ca c’est passé nickel. Il a fait le test d’effort donc il l’a fait haut la main tranquillement. Et ensuite il a fait son Coro scanner. Et au coroscanner ils se sont aperçu qu’il avait de l’athérome au niveau d’une artère à l’angle d’une artère je crois. Du coup ils n’ont pas pu lui mettre de stent, et il s’est fait opérer d’un triple pontage début janvier.
Sébastien : effectivement, je l’ai vu en parcourant ta page facebook. Il t’a cité, il t’a dit tu vois euh grâce à toi j’ai été faire ces examens et ils m’ont sauvé la vie à moi aussi.
Sébastien DUBOIS : Tout à fait ouais.
Sébastien : La ça fait quoi, ca fait 6 mois maintenant?
Sébastien DUBOIS : Ça fait 6 mois le 18.
Sébastien : Ok. 6 mois après, comment te sens-tu?
Sébastien DUBOIS : Et bien écoute j’ai des phases de moins bien, de bien, je relativise. Le sport d’extrême c’est fini. La je relativise. Je suis coach dans mon club. Je me dévoue plus pour les gens du club, pour les accompagner, pour les préparations sportives euh. Du coup je me fais beaucoup plus plaisir en voyant leurs résultats et puis voilà. Après je vais me lancer quelques objectifs parce que je vais pouvoir refaire du sport. La j’ai un test d’effort le 18 mai. Donc je vais pouvoir me relancer dans le sport. Le chirurgien de Paris m’a dit que je pourrais refaire du marathon, de l’IronMan. Mais euh, à la limite de ma fréquence cardiaque. Donc après ma rééducation, ma limite de fréquence cardiaque c’est entre 135 et 150 de pulse.
Sébastien : tu as repris le sport très vite malgré tout. On voit, enfin pour ceux qui veulent te suivre sur Strava, sur Facebook, tu postes tes sorties régulièrement. Tu as reprise le sport extrêmement vite. C’est aussi hyper encourageant. Ça veut dire que on peut avoir cette pathologie, être traité comme ça. C’est quand même grave. C’est quand même des interventions très lourdes. Mais pour autant bah la vie elle ne s’est pas totalement arrêtée, parce que aujourd’hui tu reprends le sport. Alors évidemment pas au meme niveau que tu aimerais certainement, pas au meme niveau qu’avant, mais tu as quand meme repris le sport super vite.
Sébastien DUBOIS : alors euh, j’ai fait ma rééducation pendant 3 semaines, 4 semaines au centre de rééducation de Bobigny dans le 91. Donc comme je vous l’ai dit j’étais en hôpital de jour. Donc j’étais avec des gens qui avaient des stents. Je n’étais pas du tout avec des gens qui avaient été ponté comme moi.
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Donc euh, la petite anecdote, c’est que du coup sur le tapis ils m’ont fait courir. Ils me faisaient courir à 10km/h sur le tapis et les gens qui avaient les stents eux ils marchaient. Donc ils me demandaient combien de stents j’avais eu et quand je leur faisais voir ma cicatrice, ils étaient Woohhh bluffé quoi. Donc bah ca c’est pas rapport à mon activité que j’avais avant. La récupération, je récupère assez vite. Et donc la j’ai 7 mois d’arrêt, et pendant les 7 mois je dois faire beaucoup de sport. Ca c’est la récupération du cœur. Il faut remettre la machine en route, donc euh je fais moins de course à pied, plus de vélo et beaucoup de piscine.
Sébastien : mais toujours avec le cardio au poignet?
Sébastien DUBOIS : Voila c’est ça et j’ai le droit jusqu’à 150. Pour te dire, hier je suis allé faire du vélo et je montais à 141. Je ne montais pas plus.
Sébastien : Ok. Et alors du coup tu as des, parles nous de tes prochains objectifs sportifs. Alors peut-être pas à court terme parce que j’imagine que la ca va se jouer à moyen ou un peu plus même…
Sébastien DUBOIS : Bah au mois de novembre la le club, je les ai tous engagé, une bonne partie du club, sur le marathon de Porto.
Sébastien : Cool !
Sébastien DUBOIS : Donc ils sont 18 à se présenter là bas et donc bah si ça va j’ai dit que j’accompagnerais euh les les personnes qui ont un petit niveau et que je ferais le meneur d’allure sur 5h 5h30 sur le marathon si je peux. Et puis après l’année prochaine, je pense que je vais me lancer sur de l’ultra distance mais en vélo. En vélo. On monte moins le rythme, c’est de la cyclosportive disons. On gère sa distance à la journée et puis on peu s’arrêter, on peut manger au bout de 50km. Voila ça c’est paisible. Et peut être qu’àprès je ferais un IronMan. Je vais voir.
Sébastien : Sérieusement?
Sébastien DUBOIS : Ouai. Je vais voir. Bon après je vais voir par rapport à mon état. Mais prouver aux gens que en ayant un quadruple pontage avec 2 infarctus hein on est capable d’aller faire un IronMan même sans se mettre dedans.
Sébastien : Bon en même temps je ne suis pas trop étonné d’entendre ça de toi; Ca ne m’étonne pas du tout en vrai.
Sébastien DUBOIS : Mais par contre je me calme. La c’est finit euh comme il m’a dit le chirurgien, je pourrais faire un IronMan. Si j’en fait un, c’est 1 dans l’année, mais l’année prochaine je n’en referait pas. J’en fait un dans l’année, je me repose avant. Ils m’ont conseillé de faire 7 à 8 heures de sport par semaine maximum. Donc c’est ce que je fais actuellement. Donc il y a des phases. Si je veux faire une grosse course et un peu plus d’entraînement, et surtout la phase de récupération après la course. Chose que je ne faisais jamais, parce que je re enchaînais directement des courses.
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Sébastien : Suite à toute cette expérience, cette expérience de sportif que tu as, cette expérience liée à ces problèmes de santé, quel conseil tu peux donner pour finir aux sportifs qui nous écoutent, et pas que d’ailleurs, ceux qui ne seraient pas aussi sportifs pourraient être intéressés.
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Sébastien DUBOIS : Bah alors euh le le sport c’est bien, mais la santé c’est le mieux. Hein. C’est la vie surtout donc. L’ECG c’est très important. Le test d’effort. Même si on se lance dans une activité physique, L’ECG n’ est pas révélateur. Au moins faire un test d’effort, et pour ceux qui font beaucoup beaucoup de sport, au moins 10h par semaine, il faut faire un coroscanner. Ça c’est important. Et donc même pendant le test d’effort, le conseil que je peux donner, c’est ce qu’avait fait mon cardiologue, c’est de faire une échographie. Pendant le test d’effort il a fait aussi une échographie au niveau des artères de mon cou. Et c’est là qu’il a vu que j’avais des plaques d’athérome.
Sébastien : Sur tes réseaux sociaux tu postes régulièrement des photos de toi avec des mantras, ouai on peut appeler ça des mantras. Quel est ton mantra préféré à toi ?
Sébastien DUBOIS : euh mon mantra préféré à moi ? Pour donner un conseil aux gens?
Sébastien : mouai. Enfin ce qui te motive.
Sébastien DUBOIS : ah ce qui me motive. Euh…. Il y a plein de choses qui me motivent maintenant. Euh moi c’est plutôt la vie personnelle qui me motive maintenant. C’est les voyages, profiter de mes enfants, de la famille. Mais sinon pour les sportifs eh bien euh… c’est heu… Entraînement difficile, course facile. Voila. Ca c’est le maître mot.
Sébastien : Ça marche. Allez un dernier mot pour conclure et puis on arrêtera la.
Sébastien DUBOIS : et bah écoute Seb, je te remercie. Ca m’a fait plaisir cette interview ensemble et ça me fait surtout plaisir de pouvoir lancer un appel à tous les sportifs, les non sportifs et de se dire que mon expérience à moi peut aussi servir pour les autres.
Sébastien : Et bien on t’a entendu. Merci Sébastien.
Sébastien DUBOIS : Je te remercie.
Sébastien : Bonne continuation. Et prends soin de toi.
Sébastien DUBOIS : Merci bien, ciao.
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Musique
Si vous écoutez ces mots, c’est que vous êtes encore là, et je vous en remercie beaucoup !
Je crois que vous avez tous compris le message que l’on souhaitait passer à travers cet épisode. Faites attention à vous, ne négligeons pas notre santé, notre vie est précieuse et tellement courte.
Un grand merci encore à Sébastien, toujours fidèle à lui même.
Merci de nous avoir partagé ton histoire.
Tous les gens qui te connaissent, à travers le sport, de ton activité de sapeur-pompier, savent que la générosité, la solidarité, la bienveillance et l’entraide sont les mots qui te caractérisent le mieux.
Merci pour tout ça!
Si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à mettre des étoiles ou des cœurs sur votre appli d’écoute, à commenter, à partager et à en parler autour de vous.
Et comme dirait un podcasteur que j’adore, même si vous avez pas aimé, parlez en quand même, on sait jamais.
Je vous souhaite une belle journée, mais surtout : prenez soin de vous ! 🙂